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Biendi MAGANGA MOUSSAVOU : ou le complexe d’Œdipe

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Rien d’étonnant, d’autant plus qu’au Parti social-démocrate (PSD) de papa on lui prête déjà une sensibilité « émergente ». Peut-être même trop « émergente». Tout comme NAPOLÉON au soir du 31 mai 1793, Biendi MAGANGA MOUSSAVOU, fils de Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU, Vice-président de la République récemment évincé, ne rejoindra pas la rébellion. Car il ne s’est jamais considéré comme opposant, mais il fallait qu’il donne son avis tôt ou tard. A cet effet, le ministre de l’Agriculture, a fait savoir jeudi 6 juin dernier, dans une déclaration solennelle faite à libreville qu’il reste attaché au président de la République Ali BONGO ONDIMBA en dépit du limogeage de son papounet le 21 mai dernier. Là où le psychanalyste Freud y aurait vu un simple complexe Œdipien, cette déclaration sonne « Brutus » pour certains, tandis que d’autres y voient un homme certes compétent, vacciné et majeur, libre de ses choix tenté toutefois par la préservation de l’acquis. Une carrière à la Simon NTOUTOUME EMANE.

En tant que fils de l’ancien vice président de la République, Biendi MAGANGA MOUSSAVOU a d’abord tenu à manifester son regret et son indignation à l’égard des propos mensongers et humiliant portant atteinte à la dignité et à la respectabilité de son père qui ont animés la toile.

Cependant, le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de l’alimentation a aussi tenu à montrer son attachement au président de la République. Cela va de soi…

« A titre personnel encore, en tant qu’homme libre, je voudrais redire ici et maintenant, avec force et détermination, que je suis attaché et tout le monde le sait, à la personne du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA et à sa vision politique déclinée dans le Plan Stratégique Gabon Emergent », a-t-il affirmé d’un ton suave et plutôt rassurant.

Rappelons que comme l’ancien ministre des forêts, Guy Bertrand MAPANGOU, Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU a été évincé pour sa supposée implication dans la disparition mystérieuse de 353 containers remplis du précieux bois Kevazingo au port d’Owendo, banlieue de Libreville. L’essence millénaire est interdite à l’exploitation.

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