Pour P.C MAGANGA MOUSSAVOU, au Gabon la pauvreté donne l’impression aux consommateurs de, «cobolos d’avoir un plat de riz viande sous leurs yeux»

La conférence de presse donnée par le Vice-président, Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU à son domicile, au lendemain de son éviction, le 22 mai dernier, était sur le registre de la dénonciation du complot mais PCMM a aussi dressé un tableau plutôt sombre de la situation socio-économique du pays, non sans humour.

Pour MAGANGA MOUSSAVOU, la pauvreté et la promiscuité sont des réalités quotidiennes pour le gabonais lambda. C’est ce qui explique le désordre urbain et l’anarchie constatées dans les communes principales de la province de l’Estuaire. C’est aussi ce qui explique la montée du phénomène d’insécurité, de prostitution et de grand banditisme.

En parlant du phénomène de dégradation des mœurs, PCMM s’est fendu d’une saillie sarcastique en disant qu’il « comprends que des gens prennent le cobolo ou la drogue parce que tu quand tu es drogué tu penses que tu as un plat de riz-viande devant toi ». Pour ainsi dire, le gabonais vit dans toutes sortes de vices de façon à oublier un tant soit peu la misère du quotidien.

Ce descriptif somme toute plein d’humour peut laisser imaginer que l’ancien vice-président n’est pas totalement amer suite à la décision de l’Executif de le limoger. En tout cas, c’est avec beaucoup d’humour qu’il s’est attelé à analyser la situation socio-économique du pays.