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Gabon : PCMM signe et insiste sur la théorie du complot

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Le 22 mai 2019, au lendemain de son éviction du poste de Vice-président, Pierre-Claver MAGANGA MOUSSAVOU a tenu une conférence de presse à son domicile, pour clarifier les choses, mais dénoncer selon lui un complot savamment ourdi contre sa personne dans l’affaire des 353 conteneurs disparus. Combatif et cru l’ancien edyle de Mouila a d’ores et déjà promis de se faire justice en «estant l’État gabonais en justice pour diffamation ».


L’homme clame son innocence et crie au complot. Il en veut pour preuve les courriers envoyés au ministre des Eaux et Forêts en mai 2018, documents qui font le tour de la toile et qui mettent en cause le président du Parti Social Démocrate (PSD) et l’ancien ministre des Eaux et Forêts,Guy-Bertrand MAPANGOU dans l’affaire. Mais, à cette époque, le ministre n’était autre que Jacques Denis TSANGA. Ayant été approché par M. François WU, explique-t-il, pour savoir ce qu’il fallait faire du kévazingo coupé et stocké avant l’entrée en vigueur de l’interdiction d’exploitation de cette essence, il assure s’être référé au ministre concerné. Si cela est avéré, la culpabilité de l’ancien ministre des Forêts n’est donc pas établie. De plus,Pierre-Claver MAGANGA MOUSSAVOU (PCMM) affirme que la loi portant interdiction d’exploitation de kevazingo comporte des lacunes dans la mesure où elle ne spécifie pas ce qu’il y a lieu de faire des bois coupés avant son entrée en vigueur.

Un vide juridique qui a amené le Vice-président à s’interroger tout haut devant l’audience : « Il y a plein de billes coupées et abandonnées en forêt […] Le vice-président de la République a-t-il commis une erreur ? », comme pour se disculper d’avoir exploité ce flou juridique.

En tout état de cause, PCMM considère qu’il est victime, lui et tous ceux qui ont été évincés récemment avant lui, de certaines de ses positions concernant le président de la République lors de ses ennuis de santé. Par ailleurs, il se demande pourquoi l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag), l’ancien Conseil gabonais des chargeurs (CGC), le ministre des Transports, et même le chef du gouvernement «ne sont pas inquiétés dans cette affaire»… à suivre !

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