Politique

Appel à agir: «Le débat sur la vacance du pouvoir est loin d’être clos»

Publié

sur

Le mouvement Appel à agir, par le canal d’Elza Ritchuelle BOUKANDOU, a réaffirmé, mercredi 15 mai 2019, à la chambre de commerce lors d’une conférence de presse, sa détermination à user des tous les moyens républicains pour faire constater la vacance de pouvoir. Et ceci, en raison du doute raisonnable qui continue de subsister sur la capacité d’Ali BONGO ONDIMBA à exercer la charge de sa fonction de président de la République.
Pour les leaders de ce mouvement, la réhabilitation de la constatation de la vacance de la présidence se trouve fondé de nouveau du fait que, la présence d’Ali BONGO à la présidence de la République ne saurait contenter.

«Non, mesdames et messieurs du pouvoir, le débat est loin d’être clos! Nous ne nous tairons pas! Tant que le doute raisonnable qui subsiste sur la capacité d’Ali Bongo à exercer la charge de sa fonction ne sera pas levé, nous ne nous tairons pas! Bien au contraire, nous persistons!», a indiqué Elza Ritchuelle BOUKANDOU.

Ils estiment en effet que depuis son retour dit définitif, il n’a fait qu’être une image télévisée, un acteur de films muet. Le président, pour ainsi dire ne se prononce pas sur les véritables problèmes qui gangrènent le quotidien des gabonais à l’instar, du coup d’État manqué, de la mesure querelleuse des bourses, la situation des retraités…

Clamant leur doute à qui veut l’entendre sur les capacités cognitives d’Ali BONGO à prendre de décisions et gouverner le pays, le mouvement Appel à agir exhorte le président de la République à dissiper leur doute en se faisant voir et entendre par les Gabonais et non par ses homologues des pays amis, car estiment-ils, c’est auprès du peuple gabonais qui l’a élu qu’il a plus besoin de montrer son bien-être afin de véritablement clore le débat sur la vacance du pouvoir.

Par ailleurs, ils ont appelé les Gabonais à se souvenir qu’en 1965 à 1967, alors que le président Léon Mba était malade, le peuple fut abreuvé de mensonges, au point de lui demander de voter une photo, comme pour demander au peuple de protéger la Constitution.

«Pour notre part, nous nous refusons de nous faire les complices, même passif, de cette nouvelle tromperie, d’autant plus que nos charges citoyennes nous enjoignent de protéger la Constitution», ont-ils unanimement affirmé.

Laisser une Réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Quitter la version mobile