Economie
Gabon: le coût de la vie a évolué de 6,3%
Entre 2017 et 2018, les prix à la consommation ont évolué de 5,2 points. De l’alimentation générale au logement en passant par les transports, les prix ne cesse d’évoluer, appauvrissant un peu plus chaque jour les gabonais. Une situation qui semble laisser le gouvernement dans une grande indifférence.
Où est donc passée la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC), sensée contrôlée la flambée des prix à la consommation? Lorsque le prix du pouvoir d’achat des Gabonais ne cesse d’être écrasé sous le poids des dépenses de premières nécessités, les prix, eux n’arrêtent pas de croître. Rapprochant ainsi une plus grande couche de la population en dessous du seuil de pauvreté.
En effet, d’après les données de la Direction générale de la statistique (DGS), ces derniers mois, le taux d’inflation en moyenne annuelle, est passé de 2,7% en 2017 à +4,8% en 2018. Alors que la variation du niveau général des prix à la consommation est en hausse de 6,3% en décembre 2018 contre 1,1% en décembre 2017. Les postes prioritaires de dépenses enregistrent des haussent plus que surprenantes, devant la grande paralysie du gouvernement qui ne contrôle visiblement rien de ce côté.
Les prix des denrées alimentaires de consommation courante ont grimpé de 3,7% en 2018 alors qu’en 2017, ils avaient connu une baisse à -0,7%. Le cours de transports ont augmenté de 7,9%, quand les communications atteignent des pics incroyables à 15,8%. Par ailleurs, en dépit d’infrastructures dignes de ce nom, et du chaos de l’éducation nationale, le coût de l’enseignement a évolué de +28,3%. Quand les dépenses de logement, eau, gaz, électricité enregistrent un accroissement substantiel de 4,3%.
Jusqu’à quand le mutisme des autorités gouvernantes gabonaises laisseront-elles faire. Les foyers ne s’en sortent plus, l’éducation en paie le prix fort. La pauvreté gagne du terrain, entraînant les plus jeunes au paroxysme de la violence pour certains et tandis que d’autres se laissent aller au proxénétisme juvénile, pour se faire une petite bourse, et sortir des sentiers battus.