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Afrique: Botswana, Namibie, Zambie et Zimbabwe, favorables à la vente d’Ivoire

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Le 07 mai 2019, les chefs d’États, du Botswana, de la Namibie, de la Zambie et du Zimbabwe se sont prononcés en faveur d’un allègement de l’interdiction du commerce de l’ivoire des éléphants. Ce qui leur permettrait à terme de gérer la population des pachydermes africains, qui est la plus importante du monde, avec désormais 415 000 têtes.

Les pays de l’Afrique australe semblent avoir désormais du mal à gérer la population d’éléphants qui ne cesse de croître. A cet effet, le Botswana, la Namibie, la Zambie et le Zimbabwe ont décidé d’user de pression sur la communauté internationale. De sorte que la vente d’ivoire dans certaines conditions, soit désormais autorisée notamment en tant que trophées de chasse.

«Nous ne pouvons pas continuer à rester passifs pendant que d’autres débattent et prennent des décisions qui concernent nos éléphants», s’est insurgé le président du Botswana, Mokgweetsi MASISI. Alors que le pays à lui seul, abrite la plus grande population continentale d’éléphants, évaluée en 2015 à quelque 135 000.

De plus, avec les sécheresses que subit l’Afrique australe depuis plusieurs années maintenant, menaçant par ailleurs la faune sauvage, le pays fait face à un dilemme. «Alors que leur nombre augmente, les conflits entre éléphants et humains augmentent (…) en raison de la raréfaction des ressources et du changement climatique». Le président Masisi a donc choisi de protéger son écosystème, sacrifiant au passage quelques éléphants dont les ivoires pourraient être revendus.

Une décision que les défenseurs de la faune n’approuvent pas. En effet, en plus d’être assimilé à des actes de braconnage, le rétablissement de la chasse des éléphants ruinerait le tourisme botswanais, spécialisé dans les safaris haut de gamme, un des piliers de l’économie du Botswana.

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