Éducation

La conasysed grande absente au dialogue social de l’éducation

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Le 03 mai 2019, le ministre de l’Education nationale, Michel MENGA M’ESSONE a initié le dialogue sectoriel dans le milieu éducatif, avec de nombreux partenaires sociaux. Pourtant, la Convention nationale des syndicats du secteur de l’éducation (Conasysed), un des plus grands défenseurs des droits des professionnels de l’éducation a brillé par son absence. Refusant ainsi d’honorer à l’invitation du ministre.
Alors que les acteurs de la vie éducative du Gabon se sont réunis autour du ministre de l’Education nationale pour tenter d’apporter des solutions aux difficultés que rencontre le secteur de l’éducation au Gabon, la Conasysed a choisit de ne pas y être. En effet, le syndicat a refusé d’y prendre part après l’échec cuisant du dialogue initié par le Premier ministre Julien NKOGHE BEKALE.
Malgré tout, le dialogue a abouti à la mise en place d’un bureau composé de la tutelle, partenaires sociaux, parents d’élèves et élèves. Celui-ci sera désormais le cadre par excellence des discussions à toutes les décisions contestées par le grand public ainsi que des maux qui minent le secteur de l’éducation.
«À partir de ce bureau, nous nous sommes donné un chronogramme de travail pour nous rencontrer une fois par trimestre, conformément à la volonté du Premier ministre. Par ailleurs, si nous avons des problèmes spécifiques, nous pouvons organiser des rencontres spéciales. Car la densité des problèmes de l’Éducation nationale nous impose certaines urgences», a déclaré Michel MENGA M’ESSONE.
De l’autre côté l’accueil de ce bureau reste mitigé. Si certains s’en réjouissent à l’instar du secrétaire général adjoint du Syndicat national des formateurs et enseignants du préprimaire (Synafep). Lequel se dit «entièrement d’accord avec l’organisation proposée par le ministre de l’Éducation nationale». D’autres restent prudents, c’est le cas de Marius MVE ASSOUMOU qui prévient, «Nous sommes disposés à travailler avec la tutelle, à condition que la sérénité soit de mise».

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