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Liquidation supposée de la GOC: BBM a «failli en venir aux mains avec Madeleine BERRE et Régis IMMONGAUT»

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Le 30 avril 2019, une publication de l’hebdomadaire confidentiel Africa Energy intelligence, a révélé une condition indispensable au financement intégral du plan triennal accordé au Gabon. Le Fonds monétaire international (FMI), aurait exigé de l’État gabonais la liquidation de la Gabon oïl company (GOC). En homme responsable, prévenant et bagarreur, l’ancien Vice-premier ministre, Bruno Ben Moubamba ( BBM), à ce propos, indique avoir eu quelques anicroches avec ses désormais ex-collègues du Gouvernement ce qui lui aurait valu une exclusion le 7 septembre 2017.
On peut le dire BBM a du flair ! Car, il semblerait que l’homme, jadis membre du Gouvernement, ait mis en garde à plusieurs reprises le président Ali BONGO ainsi que son Premier ministre, et le ministre du Pétrole et des hydrocarbures, quant à la situation de la GOC.

«J’avais dit à Ali BONGO et à Emmanuel ISSOZE NGONDET de renoncer à cet emprunt. J’ai même failli en venir aux mains avec Régis IMMONGAULT et Madeleine BERRE à cause de cette option basée sur le surendettement. Je m’en fous : ils savent désormais tous que j’ai eu raison que la solidarité gouvernementale ce n’est pas soutenir des bêtises», s’est il exprimé sur les réseaux sociaux, à la lecture de la présumée sortie du FMI.


En effet, le magazine hebdomadaire, rapporte que le l’institution internationale ne peut poursuivre son plan de financement triennal au Gabon si la GOC, n’est pas liquidée. «Le FMI conditionne le déboursement du reliquat du programme de soutien au pays, au démembrement de la GOC», peut-on y lire telle une menace à l’endroit du pays. Lequel a véritablement besoin dudit reliquat, estimé à «246,1 millions de dollars ».

Pour le gouvernement gabonais, notamment le ministre de l’Economie Jean-Marie OGANDAGA, de même que le chef de mission du FMI en visite à Libreville, Boileau YEYINOU LOKO ses informations relatives à la liquidation de la GOC ne sont pas avérées. Ce dernier rappelant que «le FMI n’a pas le pouvoir de liquider des entreprises qui appartiennent à des pays souverains». Une réponse qui tombe à pic, car pour le gouvernement, « la GOC est une affaire de souveraineté nationale, sa fermeture ne sera jamais d’actualité ».

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