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Gabon/ baroud Police vs Taxi: simplement une affaire de petits sous !

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Ce samedi 27 avril 2019, la Coalition des syndicats des transporteurs terrestres de l’administration publique et du secteur privé s’est réunie en assemblée générale. A l’issue de laquelle ils ont décidé du dépôt, ce début de semaine, d’un préavis de grève de 5 jours. Ce, dans le but de faire entendre leur ras-le-bol au Gouvernement quant aux incessantes tracasseries policières.

Tout porte à croire que l’on ne se sortira jamais de cette embrouille qui lie les forces de l’ordre, aux professionnels des transports. Désormais à bout de force, les taximen, par la voix du président de leur Coalition Jean Robert MENIE, disent stop. Trop c’est trop! En effet, si le gouvernement demeure sourd aux plaintes des professionnels des transports, ces derniers entameront un mouvement d’humeur. Celui-ci, d’envergure nationale, durera 5 jours à compter du 6 mai prochain.

«Nous avons écrit au ministre des Transports sans réaction, nous avons écrit au ministre de la Défense pour ce qui concerne les gendarmes, nous avons écrit au ministre de l’Intérieur pour ce qui concerne les policiers. Nous avons écrit à toutes ces autorités, nous avons demandé à être reçus. Nous avons même saisi le Premier ministre, chef du gouvernement, mais toutes ces tentatives, toutes ces voies légales qui sont prévues par les textes sont restées sans aucun résultat», s’est insurgé Robert MENIE. Justifiant par là même l’observation de leur mouvement d’humeur.

Racket, tracasseries administratives, des années durant les accusations demeurent les mêmes à l’endroit de ceux qui sont censés protéger le peuple. Tel un héritage qui se transmet de façon générationnelle. Suscitant très souvent le mépris et la désapprobation des agents par les citoyens, lesquels les rient au nez disant à chaque coup de sifflet «Donne lui 500 Fcfa». Cela dépeint pour le moins la misère des fonctionnaires de l’État gabonais.
Pourtant, une interrogation demeure, celle du silence du Gouvernement, notamment du ministère des Transports. Malgré l’annonce de la mise en place des gilets anti-rackets, pour l’instant, aux seules communes d’Akanda et d’Owendo. Une autre solution cosmétique qui nécessitera tôt ou tard une réponse efficace, efficiente et définitive. Car si les taxis rentrent aux parkings pour 5 jours, l’économie sera davantage à la traîne et tant que le problème n’est pas définitivement résolu ces 5 jours appelleront d’autres cinq jours, qui eux aussi appelleront d’autres cinq jours et ainsi de suite.

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