Société/Environnement
Racket policier: le Syltteg renouvelle son rendez-vous hebdomadaire
Ce samedi 9 mars 2019, le Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg), s’est à nouveau rassemblé au rond point de Nzeng-Ayong, où ils ont édifié les usagers sur le fait du racket organisé par les forces de police. Un second rendez-vous qui a joint de nombreux leaders de la société civile à la cause du Syltteg.
Petit à petit, dit-on, l’oiseau fait son nid. C’est le cas du Syltteg, lequel gagne certes lentement, mais sûrement du terrain. Robert Menie, le président du syndicat a rassemblé ce samedi, une dizaine de leader des organisations de la société civile (OSC) autour des revendications des professionnels des transports terrestres. Lesquels, viennent donner du poids à la sensibilisation engagée auprès des transporteurs, usagers et même des forces de police.
«Samedi dernier, j’étais le seul leader, aujourd’hui, dix leaders des OSC et ONG m’ont rejoint. Et de samedi en samedi, cette mobilisation va aller en s’accroissant. Parce que nous sommes dans une bataille qui risque d’etre longue vu l’entêtement des forces de police à ne pas faire bouger les choses», s’est exprimé Robert Menie, ne cachant pas son espoir de voir les populations adhérer à cette revendication, dont ils sont par ailleurs bénéficiaires.
Pour cela, le leader syndicaliste, prévoit «affiner la technique de mobilisation», par l’utilisation des réseaux sociaux, d’organiser dès le lundi 11 mars prochain des rencontres citoyennes dans chaque quartier, pour faire entendre aux particuliers, le bien-fondé de cette revendication.
Pour ce qui est de la partie adverse, Robert Menie rappelle que le dossier est désormais sur le bureau du premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, qu’ils ont saisi dès le lancement de leur mouvement. Mais dans l’attente de la réponse du premier ministre, ainsi que de celle du peuple, les Robert Menie rassure, samedi prochain et les suivants «Les Gilets verts, nous sommes là ! Nous pas bouger! Nous rester là ! Même si les policiers arrivent»